Grande nouvelle en ce mois de février 2017 : mon best-seller “Adoptez la Slow Cosmétique” est réédité, en version actualisée et augmentée… Je vous explique tout ici…
Un livre pour changer la beauté
En 2012, j’ai publié mon premier livre “Adoptez la Slow Cosmétique“, préfacé par Jean-Pierre Coffe. Je ne le savais pas mais ce livre allait conquérir plus de 80.000 lecteurs, et changer leur façon de consommer les cosmétiques. C’était le but bien sûr, mais je ne savais pas que la Slow Cosmétique allait devenir une tendance de fond pour consommer moins mais mieux la beauté.
Dans mon livre paru en 2012, je faisais le constat que la cosmétique conventionnelle nous mentait et était très décevante. Je décortiquais les messages publicitaires et vous apprenais à décrypter les emballages et les listes d’ingrédients INCI. Je donnais aussi toute une série d’alternatives intéressantes et naturelles pour se laver le visage et le corps, les cheveux, pour s’hydrater et protéger la peau.
Ce livre a été un grand succès, et ce jusqu’à aujourd’hui. Merci à tous qui avez lu ce livre et êtes passé à la pratique !
2017 : une année neuve pour la Slow Cosmétique
Depuis la parution de “Adoptez la Slow Cosmétique” en 2012, pas mal de choses ont changé…
La réglementation cosmétique tout d’abord, qui a évolué un tout petit peu dans le bon sens, en limitant notamment la présence de certains ingrédients dans les cosmétiques (sels d’aluminium, phenoxyethanol et autres perturbateurs endocriniens…).
Les tests sur les animaux ont été interdits en Europe, et même si le débat reste délicat pour certains ingrédients, c’est une avancée.
De nouvelles tendances sont aussi apparues, comme la beauté Vegan qui n’utilise aucun ingrédient d’origine animale. Au rayon des tendances, j’ai malgré moi influencé grandement beaucoup de blogs, beaucoup de consommateurs, et beaucoup de marques de cosmétique, et de plus en plus de gens se sont mis à consommer des cosmétiques bio ou naturels. C’est un grand pas en avant et une fierté pour moi.
Mon livre initial contenait aussi certains conseils pour les cheveux, pour les ongles, pour le maquillage… mais pas assez par rapport à ce qui se lit et dit aujourd’hui partout.
J’ai donc ajouté à mon livre de nouvelles recettes, actualisé la réglementation, abordé la tendance Vegan et Zéro Déchet, et légèrement remanié le tout. C’est toujours le même livre ! Mais il est un peu plus gros 😉
J’ai aussi pu parler de la Mention Slow Cosmétique, un label de qualité aujourd’hui porté par plus de 130 marques en Europe, que je vous conseille vivement d’acheter sur le site des petits producteurs du réseau slow-cosmetique.com (cliquez).
Acheter le livre ou pas ?
La nouvelle édition ne s’ajoute pas à l’ancienne. Elle la remplace. Donc d’ici un mois ou deux vous ne trouverez plus la version initiale du livre en librairie.
Si vous avez déjà la version initiale de “Adoptez la Slow Cosmétique”, il n’est pas nécessaire d’acheter sa réédition sauf si vous êtes vraiment fan de mon travail et que vous voulez un livre “bien à jour”.
Si par contre vous débutez en Slow Cosmétique, le livre “Adoptez la Slow Cosmétique 2017″ (cliquez pour le voir) est vraiment celui qu’il vous faut. Je vous recommande de le lire comme un roman pour bien comprendre tout d’abord ce que sont les cosmétiques aujourd’hui, comment fonctionne votre peau, et enfin de quoi a-t-elle réellement besoin.
Mon livre et tous mes autres ouvrages parus chez Leduc ou Solar sont disponibles dans toutes les librairies, et ici sur la boutique slow (cliquez).
Très bonne recette de Julien mes deux livres me sont utiles au quotidien
Bonjour Julien, je suis curieuse de connaitre le contenu de votre livre. Je sauterai bien le pas ! Merci pour cette info 🙂
Bonjour Julien, rien que le paragraphe sur acheter ou non ton livre si on l’a déjà (mon cas) montre à quel point tu es un vrai expert, honnête, et avant tout passionné par ton métier. Bref tu nous es indispensable et je pense que tu dois le savoir :))
Bonjour Julien, je lis actuellement cette nouvelle édition de votre livre. C’est passionnant. Un grand merci pour votre travail.
Bonjour Julien
J’ai le premier livre, merci pour cette avis éclairé qui ne force pas au consumérisme
Pour celles ou ceux qui ne sont pas encore lancé allez y, ce livre fait partie de ceux qui squatte ma table de chevet et parmis lesquels je fais qq recherches de temps en temps, contente de voir que les choses bougent, merci Julien pour ce partage et continues comme ça !! La perspective d’un monde meilleur pour mes enfants me réjouit
Bonjour Julien,
depuis que j’ai découvert ton blog il y a un peu plus d’un an, j’utilise uniquement des huiles végétales sur ma peau et notamment le jojoba, une merveille pour ma peau mixte.
Mais J’ai développé une allergie au niveau du contour des yeux depuis 2 mois (pas de maquillage, pas de savon, que de l’eau..) … j’ai tout arrêté, et j’ai rééssayé d’autres huiles: sésame, calendula (macéré dans tournesol), avocat. idem. Toutes ces huiles sont récentes et de la marque bioflore ou st hilaire. je ne sais plus quoi mettre sur mon contour de l’oeil qui a besoin d’être hydraté (j’ai 40 ans).. je sais que tu ne donnes pas de conseils persos mais aurais-tu une idée…?? d’avance merci. et merci également pour tous tes conseils en général. Laurence
Allergie ? Ou bien plutôt eczema du contour de l’oeil ? Pour apaiser, tu peux faire des compresses d’eau de bleuet de Saint Hilaire ou Bioflore, et puis ensuite appliquer tout simplement ta routine classique. Tu as la routine Slow Cosmétique ici : en vidéo : https://www.slow-cosmetique.com/le-mag/comment-bien-hydrater-sa-peau/
Un livre de chevet que tout le monde devrait avoiir chez soi ! Quand je vois les dernières publicités de grandes marques “siliconées, méthylées, phénoxyéthanolées, alcoolisées” mais estampillées “low shampoo” et autre produits micellaires bourrés de merdouilles mais mettant en avant “à l’huile d’argan, à l’eau de rose, à la camomille…”, ce n’est qu’une vaste fumisterie de plagiat de ton livre Julien !!! On voit qu’ils ont sauté sur tes valeurs (mais en les piétinant) pour mettre en avant le “naturel” (ils ont osé créer un shampooing qui ne mousse pas pour mieux s’éloigner des dangers qu’on leur reproche avec leur tensio actifs perturbateurs et nocifs). Ils reprennent pour eux les fondamentaux de la slow cosmétique car ils ont bien compris ce qu’on leur reprochait. Mais, Julien, quand je lis les commentaires, tu peux être certain que les gens lisent de plus en plus les étiquettes et se laissent de moins en moins duper ! Et cela montre que ton combat a réellement su changer la conception des cosmétiques (ainsi que les émissions et articles qui sont de plus en plus présents pour dénoncer ces cochonneries, en cosmétique et en alimentation). Tu as de quoi être fier !! Pour rien au monde, je ne laisserai ma peau retoucher à ces horreurs, et je suis depuis peu complètement passé au “slow” et au “moins j’en fais, et mieux je me porte”. Ma peau n’a presque plus besoin que j’en prenne soin, elle le fait toute seule si tant est que je lui donne pas mal d’eau en interne pour que les autres émonctoires évacuent d’eux-mêmes les toxines. Du coup, la peau est tranquille et elle n’aime plus être lavée et récurée. De l’huile ou beurre de karité sur les zones un peu sèches en hiver et de l’hydrolat lui suffisent. Donc, merci de m’avoir apportée cette simplicité ! Un grand bravo pour m’avoir convertie au naturel !!
Bonjour Julien,
Je termine la lecture de votre quatrième livre et j’ai une petite question
– un hydrolat seul sur un coton est-il suffisant pour se nettoyer le visage (non maquillée) ?
Merki
Oui si vous frottez délicatement à plusieurs reprises, car l’action mécanique de la lingette/coton et le pH acide de l’hydrolat peut suffire alors. De temps, en temps, un savon à froid ou un gel sans savon en plus peut nettoyer plus profondément.
Du coup, j’ai relu avec plaisir votre livre (l’ancienne version) et je me suis d’ailleurs demandée si “maman mettait toujours du rouge à lèvre” (bio) et si papa mettait enfin une petite huile de protection sur le visage ? Parce que le mien s’est converti à l’huile d’amande douce et trouve ça génial ! La famille à son sérum anti couperose et des soins slow ! Alors, j’ai toutefois une petite demande au grand maître Julien. J’ai eu l’occasion de tester beaucoup de choses et j’ai relu attentivement votre passage sur le PH de la peau, mais des questions demeurent ! J’aimerais bien que vous nous éclairiez un peu plus sur ce point, pourquoi pas dans un article si vous avez le temps un de ces jours. J’ai remarqué (peut-être à tort) que ma peau n’aimait pas particulièrement les produits dits “acide” (peeling citron, aloé Véra, certains hydrolats au pH très acide que je supporte mieux coupés avec de l’eau minérale…) alors qu’ils sont conseillés pour les peaux mixtes à problèmes. Par contre, elle réagit très bien au jus de pomme de terre (plutôt proche du neutre), au bicarbonate, et même (oui, j’ai testé !) l’eau minérale pétillante, et surtout, elle n’apprécie aucune crème (maison pH tournant autour de 5) . Seule les huiles et le beurre de karité la laissent tranquille. Je me suis souvenue que mes bijoux avaient tendance à s’oxyder très vite sur ma peau et on dit souvent que la sueur et la peau en guise d’émonctoire se débarrasse de l’acidité du corps (et fait tourner le fond de teint au orange). Donc, j’aimerais bien que vous puissiez nous expliquer comment connaître le PH de notre peau car on entend beaucoup parler du souci de l’acidose, que notre corps n’a pas le bon équilibre alcalin/acidité car on mange trop acide, et si cela peut influer sur notre peau. On dit plusieurs choses sur le pH d’une peau dite mixte ou grasse, qu’il faut l’acidifier, mais ne vaut-il pas mieux la laisser avec des produits proches de son pH ? En fait, je vous avoue ne pas comprendre les deux versions : on nous dit que les bactéries se développent dans un milieu alcalin sur la peau (acnéique, boutons) et que le manteau acide empêche les infections, et pour le corps, on dit le contraire : que les bactéries (infections urinaires, pb digestifs) se développent si le milieu est trop acide… Du coup, je suis perplexe. Par expérience, j’ai pu voir que ma peau se porte mieux si je l’agresse pas à coup de produits trop acides et en même temps, cette histoire de pH n’est pas très claire. Et les produits vendus n’affichent jamais le PH de leur crème, alors peut-être que ce n’est pas si important que ça ? Pourtant, j’ai l’impression que ça joue un rôle important dans la tolérance : vous parlez à juste titre dans votre livre du pH des peaux dites atopiques.
Bonjour Liana ! Merci pour ce message, je vais tenter de vous répondre brièvement car il faudrait un article entier pour détailler tout cela.
Alors… Le pH de notre peau est TOUJOURS acide, c’est la norme physiologique. Il est autour de 5,5. Si on souffre d’acné, il tend vers le 7, mais n’ira pas au-dela (il ne devient jamais “basique”, il est juste un peu moins acide à cause des sécrétions sébacées trop abondantes). Il n’est pas important de “connaître le pH exact de votre peau” comme vous le voulez. Car il est toujours acide et c’est normal.
Quant au besoin d'”acidifier” la peau acnéique, oui c’est intéressant pour l’aider à réguler la prolifération bactérienne. On le fait avec plein de petites choses : des hydrolats (pH légèrement acide), des huiles végétales vierges (toutes au pH acide comme la peau), voir du vinaigre de toilette (pH légèrement plus acide que celui de la peau) ou des peeling citron (pH plus acide que la peau). Vous dites que des produits au pH acides “agressent” votre peau mais c’est impossible pour les produits cités. Au contraire, les savons (pH basique) et autres tensio-actifs sont les plus agressifs pour la peau, toutes les peaux. J’espère avoir répondu à votre question. Vous avez la peau mixte à problèmes dites vous. Dans ce cas vous devriez aimer la routine peaux mixtes à problèmes à base de : hydrolat de romarin verbénone, huiles végétales de nigelle et jojoba, etc… Si elle est très sensible cependant, elle “picote” quand vous utilisez du jus de citron, du vinaigre de toilette ou autres, mais cela ne désigne qu’une hypersensibilité et non un problème de pH.
Vous êtes un amour d’avoir pris la peine de répondre et je vous en remercie ! Et une fois encore, vous m’avez appris quelque chose : ma peau est sans aucun doute sensible et cela n’a rien à voir avec le pH des produits. Je ne connaissais pas l’appellation “vinaigre de toilettes” !!!! Ça m’a fait rire !! Et oui, ma routine comprend la fabuleuse huile de Nigelle, bien joué ! Je la couple avec du beurre de karité et HE lavande. Pour l’hydrolat, je reste sur la camomille qui me convient bien et ça ne fait que confirmer la sensibilité de ma peau. Au moins, vous m’avez rassurée très simplement avec cette histoire de PH !!
Bonjour, je suis une nouvelle adepte du DTY pour les cosmétiques et j’adore ça.
J’ai récemment découverte la boutique “Aroma zone” ainsi que la boutique slow cosmétique. J’ai donc commandé sur ses deux marques, toutefois j’aurai aimé votre avis sur la boutique aroma zone, si nous pouvions leur faire confiance.
Je vous remercie beaucoup et merci encore pour tout vos bon conseils.
Cordialement.
La démarche est toute différente Warneys ! Sur http://www.slow-cosmetique.com, tu achètes en direct d’un ou plusieurs petits producteurs. Sur Aroma-Zone, tu achètes des produits AZone (qui ne produit pas, c’est un conditionneur d’ingrédients et de matières cosmétiques). Je suis mal placé, en tant que porte parole du mouvement Slow Cosmétique, pour te recommander autre chose qu’un shopping militant et qualitatif sur slow-cosmetique.com, c’est mon combat ! 🙂
Bonjour,
Je ne connais pas grande chose sur la “slow” cosmétique, mais je trouve l’approche très intéressant.
Je me demande si depuis 2012 les grands fabriquants classiques prennent en compte cette nouvelle tendance (et même prise de conscience) et change ou évenuellement commencent changer de méthodes de fabriquation ou de politique commerciale?
Quel est l’impact des telles évolutions sur l’industrie de cosmetique classique?
Merci
C’est un grand débat Katia 🙂 L’industrie cosmétique classique a bien compris l’intérêt pour le “naturel” mais triche hélas presque toujours autant qu’avant. Par exemple : ils ont sorti quantité d’huiles de beauté sur le marché (pour le visage, les cheveux, etc), mais ces huiles continuent bien souvent à être des cocktails d’huiles estérifiées, hydrogénées voire minérales… Si tu t’intéresse à la lutte Slow Cosmétique, visite STP le site officiel de l’Association http://www.slow-cosmetique.org
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