Vous êtes fan de cosmétique naturelle comme moi ? Je parie que tout y est passé, sauf le dissolvant… Dans cet article je vous explique pourquoi les dissolvants bio sont moins courants, et pourquoi il est important de les adopter !
Dissolvants pour ongles : ennemi ou pas ?
Le dissolvant, c’est un produit cosmétique auquel on ne pense pas toujours d’emblée, mais pourtant tout le monde ou presque en a un chez soi.
C’est un segment de la cosmétique qui n’est pas favorable aux formules vraiment naturelles. En effet, il faut une formule qui puisse ôter un vernis, qui par définition est tenace sur le lit de l’ongle, et contient des polymères très résistants.
Comment fonctionne un dissolvant classique ? Soit à l’acétone (qui dilue bien le vernis), soit sans acétone. Mais même dans ce cas, on va retrouver des ingrédient polémiques pour la santé au long terme, ou pour l’environnement. J’évite personnellement les ingrédients suivants dans la liste inci :
- acetone
- benzophenone (perturbateur endocrinien potentiel, et polluant)
- propylene XX / isopropyl – XX : dérivés de la pétrochimie
- isopropylpalmitate : dérivé d’huile de palme parfum
- lanoline : graisse animale, pas la plus douce pour l’environnement et la peau
Il existe heureusement quelques dissolvants bio, à base d’acétate d’éthyle par exemple, sans acétone bien entendu. Le souci reste l’efficacité de ces dissolvants qui n’est pas toujours au rendez-vous, mais qui s’améliore fortement depuis quelques années. Un autre souci est le prix. Il est vrai que ce type de dissolvant est 2 à 3 fois plus cher qu’un dissolvant à l’acétone avec alcool par exemple, tel que ceux des supermarchés.
Mes conseils pour un bon dissolvant bio
Depuis 2018, je conseille invariablement l’Eau Dissolvante de ZAO, une vraie innovation en Slow Cosmétique !
Ce dissolvant de Zao est formulé sans acétone et sans même éthyl acétate. Sa formule, 100% d‘origine naturelle, élimine facilement et en douceur le vernis à ongles sans dessécher la peau, ni agresser les ongles.
Il suffit de s’habituer à la gestuelle : on pose un coton ou une lingette imprégnée sur l’ongle maquillé pendant 30 secondes, et puis on frotte. Il ne faut pas frotter tout de suite, mais si on imprègne bien l’ongle cela marche aussi bien qu’un dissolvant classique – si pas mieux !
En Slow Cosmétique, on recommande cependant aussi souvent que possible la manucure naturelle. Elle ne nécessite pas de dissolvant puisqu’on ne met pas de vernis. Cela consiste à limer l’ongle, le soigner quotidiennement avec une goutte d’huile de ricin, blanchir le bord libre avec du jus de citron, et polir enfin l’ongle avec un polissoir pour lui donner un effet lisse et brillant.
Mais en cas d’envie glamour d’un vernis, on se doit de conseiller une marque qui fait de son mieux pour proposer un vernis à ongle sain. C’est le cas des vernis bio de BoHo et ZAO (cliquez) par exemple qui ont reçu la Mention Slow Cosmétique en 2014 et qui proposent des vernis très naturels.