Les bouffées de chaleur liées à la période délicate de la pré-ménopause ne concernent pas tout le monde mais quand elles sont là, elles nous font une vie d’enfer ! Transpiration très importante la nuit, “flush” ou sensations d’étouffements, rougeurs, mains et pieds moites… Tout y passe !
C’est ce qu’a vécu Annie, âgée de 54 ans en 2013. Annie n’avait pas tout de suite pensé aux remèdes au naturel, mais elle s’est félicitée ensuite de les avoir découverts…
Je vous livre ici son témoignage, et surtout le détail des remèdes simples et naturels qu’elle a utilisé pour se soulager avec succès !
Annie qui pleure, Annie qui rit
Annie a 54 ans. Elle travaille en milieu rural en tant qu’aide ménagère et technicienne de surfaces. Il y a quelques mois, elle a commencé à souffrir de bouffées de chaleur très importantes et très gênantes, surtout la nuit. Une transpiration de dingue !
Elle s’est tournée vers son médecin qui lui a proposé de patienter (car en général le phénomène ne dure pas forcément plus de quelques mois). Déçue, elle a visité des sites de médecins en ligne et des blogs. Elle avait entendu parler de l’hydrolat de menthe à vaporiser sur le corps, mais l’effet rafraîchissant très éphémère de ce geste lui semblait un peu léger.
Les bouffées de chaleur sont dues généralement à un bouleversement hormonal qui précède la ménopause et accompagne la transition d’une vie avec règles vers une vie de femme ménopausée.
Annie n’est pas du genre à se plaindre, mais lorsqu’elle en est arrivée à devoir changer de robe de nuit 2 à 3 fois par nuit parce qu’elle transpirait trop, elle s’est confiée à son entourage.
Lors d’un échange amical, Annie et moi avons discuté d’un remède efficace contre le bouffées de chaleur. Je lui ai parlé de l’huile d’onagre ainsi que de l’huile essentielle de sauge sclarée qui contient du sclaréol, une molécule aromatique qui est réputée imiter les oestrogènes (aucune étude scientifique cependant publiée à ce stade sur humain) et qu’il faut d’ailleurs manier avec beaucoup de précautions.
Après avoir mis en pratique un protocole simple et 100% naturel, Annie a remarqué en 48 heures à peine qu’elle ne souffrait plus de bouffées de chaleur.
Sa vie et ses nuits étant transformées, et elle m’a recontacté pour évoquer ce témoignage.
Un remède en 2 temps contre les bouffées de chaleur
Les bouffées de chaleur ne se traitent pas facilement, et si vous pensez en souffrir il faut absolument consulter un médecin avant d’entreprendre quoi que ce soit. C’est important. En effet, les bouffées de chaleur sont en lien direct avec votre vie hormonale, et les hormones sont des agents très spécifiques et délicats de notre organisme.
Pour la plupart des femmes cependant, il est tout à fait sain et possible d’avoir recours à un protocole tout simple et facile à mettre en pratique après consultation pour atténuer vite et bien les bouffées de chaleur. C’est ce protocole qu’a appliqué Annie et qu’elle souhaitait nous communiquer. Elle s’est quand même débarrassé des bouffées de chaleur infernales en 48 heures environ !
1) Le matin, juste avant le petit-déjeuner : prendre 2 doses d’huile d’onagre
Chaque matin, Annie a pris 1 cuillère à café d’huile d’onagre vierge et bio, avec un verre d’eau froide, avant le petit déjeuner.
Prise par voie orale, l’huile d’onagre est souvent conseillée pour réguler la production des hormones féminines en cas de bouffées de chaleur ou du syndrôme prémenstruel. Même si l’efficacité n’est pas unanimement démontrée au niveau scientifique, elle semblerait être en lien avec la présence importante d’acides gras essentiels oméga 6, et surtout le bon acide gras oméga 6 appelé “gamma-linolénique” qui favorise la synthèse cellulaire et la régulation des phénomènes inflammatoires. Cet acide gras intervient dans la régularisation des prostaglandines. Ces dernières étant associées à l’aspect vasomoteur des bouffées de chaleur, mais aussi à l’anxiété, aux troubles du sommeil, et aux éventuels malaises ou étourdissements qui caractérisent le début de la ménopause, on comprend l’intérêt de l’onagre par voie orale à la ménopause.
Si on suit les quelques études existantes, on pense que pour les bouffées de chaleur, 3 à 4 g d’huile par jour sont utiles, ce qui peut représenter 1 cuillère à café environ, ou aussi en fonction des marques de 4 à 8 capsules par jour à prendre sur les trois repas. Mais dans le cas qui nous intéresse, Annie n’a pris qu’une toute petite cuillère à café au petit-déjeuner, soit environ 2 ou 3 grammes (nous n’avons jamais pesé).
Notons cependant qu’elle est toute menue Annie, et qu’elle se nourrit sainement. Je pense que pour une femme moins sportive au régime plus acide ou gras, 1 cuillère à café rase ou généreuse aurait convenu pendant la première semaine avant de passer à 1 cuillère à café moins remplie ensuite pendant 1 mois.
Positif, l’huile d’onagre participe aussi à l’hydratation de la peau, et elle rend le visage plus tonique et plus radieux. C’est toujours ça de gagné.
2) Le soir, masser 1 goutte d’huile essentielle de sauge sclarée (salvia sclarea) sur le plexus solaire, ainsi que 2 gouttes de sauge sclarée toujours sur le bas du dos à hauteur des reins. Annie a massé ces gouttes d’huile essentielle pures.
Je vous recommande l’huile essentielle de sauge sclarée Saint Hilaire (clic).
La sauge sclarée contient du sclaréol, un alcool sesquiterpénique réputé avoir un effet “oestrogen-like”.
C’est pour cette raison que les aromatologues conseillent cette huile essentielle dans le cadre de la pré-ménopause, afin de pallier à la chute des niveaux d’oestrogènes et de rendre la transition plus aisée.
Attention cependant, cette huile essentielle douce et bienfaisante est hélas fortement déconseillée pour les femmes souffrant ou ayant souffert d’un cancer du sein ou de tout cancer hormono-dépendant. Elle ne cause par contre pas le cancer, attention à ne pas confondre. Ce n’était de toute façon pas le cas d’Annie bien entendu. Si c’est votre cas, limitez vous à l’onagre et demandez dans tous les cas conseils à un thérapeute avant que prendre quoi que ce soit.
Le témoignage d’Annie et le suivi :
Annie m’a confirmé les éléments suivants :
– Une fois le traitement commencé, elle n’a rien remarqué la première nuit. Par contre, dès la deuxième nuit, elle a dormi d’une traite sans transpirer exagérément et sans devoir changer de robe de nuit.
– Après 3 jours environ, elle s’est rendue compte qu’elle n’avait plus de bouffées de chaleur du tout.
– Elle m’a avoué ne pas avoir bien compté les gouttes d’huile essentielle de sauge sclarée utilisées, et elle pense avoir appliqué plutôt 2 gouttes que 1 goutte sur son plexus solaire.
– Après 1 semaine environ, son entourage l’a félicitée pour son teint, et elle s’est rendue compte elle-même que la peau de son visage était plus rebondie et mieux hydratée, plus douce aussi.
Elle utilise à présent (11/2013) toujours la cuillère à café d’onagre par jour, mais elle a dilué les huiles essentielles à appliquer à 50 % dans de l’huile de noisette car je lui ai dit de ne plus les utiliser pures et de progressivement cesser. Je pense que le meilleur conseil à vrai dire pour tout le monde est de commencer avec l’HE pure pendant 1 semaine à raison de 3 à 4 gouttes sur la peau (plexus et dos), puis dès la deuxième semaine de diluer à 50 %, puis la semaine suivante à 25 % et de poursuivre ensuite pendant 1 mois puis d’arrêter.